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magazen | septembre 2016

Interview > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Le chaussage des jeunes enfants

Article du 17 juin 2019

Le chaussage des jeunes enfants


Magazen : À quel âge le jeune enfant doit-il commencer à porter des chaussures ?

Pascaline Armand : Chausser un nourrisson qui ne se met pas de debout (avant 10 mois généralement) n’a d’intérêt que faire montre d’esthétisme. Il est à cette âge primordial de respecter son confort, de ne pas contraindre ses pieds.
Un nourrisson qui commence à découvrir la marche (entre 12 et 18 mois environ) peut tout à fait le faire pieds nus – c’est même préférable – ou chaussés de petits chaussons en cuir souple, si les températures sont suffisamment clémentes.
Le soutien apporté à la voûte plantaire par la semelle d’une chaussure ralentit le développement musculaire du pied, en particulier de son arche interne. Il faut donc éviter d’en faire porter à l’enfant aussi longtemps possible. Si vous ne trouvez que des chaussures avec semelles, prenez-les les plus fines possibles.
Chez l’enfant, le chaussage a donc pour fonction de protéger le pied, non de le soutenir ou de maintenir la cheville.

Magazen : À partir de quel âge l’enfant peut-il porter des chaussures avec voute plantaire ?

PA : Avant 5 ans, les chaussures de l’enfant ne doivent avoir ni voûtes plantaires ni tiges montantes sur les malléoles. Si elles sont présentes, les tiges doivent s’arrêter sous les malléoles et être rembourrées pour ne pas blesser. Ces chaussures doivent être en cuir à l’intérieur ET à l’extérieur, la semelle extérieure semi-rigide. Mettre des chaussures rigides à un enfant revient à faire marcher un adulte avec des chaussures de ski : c’est inconfortable et ça déséquilibre ! Mieux vaut prévoir deux paires de chaussures et les lui faire utiliser un jour sur deux pour les laisser sécher et permettre à leur cuir de respirer, surtout si votre enfant transpire et aime les flaques !

Magazen : Quels outils les parents peuvent-ils utiliser pour assurer le bon développement des pieds de leurs jeunes enfants ?

PS : En parallèle de ce chaussage progressif, il est tout à fait pertinent de proposer à l’enfant des expériences sensorielles les plus variées possibles, pieds et jambes nus (en body dans l’idéal) :

  • Toucher/marcher sur différentes textures : carrelage, parquet, dans l’herbe, le sable
  • Peindre avec les pieds
  • Plonger les pieds dans des bacs de graines, de pâtes…
  • Faire rouler des balles à picots sur la peau…

Ces stimulations sensorielles variées lui permettent de mieux découvrir son schéma corporel et de développer sa motricité, qui apparaît et s’enrichit en réponse aux expériences sensorielles vécues. Le pied et plus globalement tout le membre inférieur va bouger et donc se muscler. Si l’enfant passe par les étapes du développement moteur progressivement, ses pieds vont monter peu à peu en charge, ses articulations auront le temps de s’adapter à l’augmentation du poids qui s’applique dessus. La situation est plus problématique si l’enfant charge soudainement de tout son poids toutes ses articulations en même temps, notamment s’il a utilisé un Youpala et que ses parents le forcent tout à coup à se positionner debout. Il est primordial de laisser l’enfant se mettre debout seul ; c’est le principe de la motricité libre.

Interview de Pascaline Armand, podologue
Propos recueillis par Anne Cécile Langet, Éducatrice de jeunes enfants

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Pédagogie active > 3 - 6 ans |

Pédagogie active

Article du 17 juin 2019

Pédagogie active

L’approche pédagogique Reggio Emilia est née dans la ville italienne du même nom au début des années 1960 et développée par Loris Malaguzzi, pédagogue et enseignant. Loris Malaguzzi perçoit les enfants comme « (...) des êtres forts, riches et compétents. Tous ont la capacité, le potentiel, la curiosité et le désir de construire leur apprentissage et de gérer les apports de leur environnement. »

À la suite d’une initiative populaire et grâce à l’implication de Loris Malaguzzi, les premiers centres pour enfants de 3-6 ans voient le jour en 1963. Ils font partie intégrante du système public d’éducation italien depuis 1966.

Voici les principes fondateurs sur lesquels cette approche s’appuie :

  • L’enfant communique de façons très variées à l’aide de « 100 langages » différents : il est donc essentiel de favoriser le développement de toutes ses formes d’expressions : artistiques, corporelles, langagières, émotionnelles…
  • L’enfant est considéré comme inventif, compétent, acteur de son développement.
  • Ses rythmes doivent être respectés.
  • Enfants et adultes coopèrent pour le bien de chacun et de tous ; les adultes résistent à la tentation de tout décider, imposer, contrôler.
  • L’adulte invite, accompagne l’enfant et « provoque » des situations pédagogiques qui favorisent l’enrichissement de ses compétences.
  • Il observe attentivement l’enfant pour mieux en soutenir le développement.
  • L’adulte veille à favoriser des relations sociales et des interactions harmonieuses.
  • L’enfant est reconnu comme un être unique.
  • Une crèche ou une école est aménagée de sorte qu’elle soit un espace d'exploration riche en ressources, lieux et moyens où les enfants (et les adultes) découvrent, apprennent et « pratiquent » en commun. L’environnement physique joue un grand rôle dans la façon dont se déroulent les apprentissages de l’enfant. Il se doit d’être vivant, invitant, provocant. Grâce à des matériaux riches, naturels et polyvalents, les possibilités d’apprentissage sont décuplées. L’environnement doit alors privilégier l’apprentissage par résolution de problèmes. La recherche d’esthétique, l’utilisation de la lumière, de la transparence sont aussi primordiales dans cette approche.

La nature, la ville et l’art sont des thématiques chères à l’approche Reggio :

  • La nature. Le rapport de l’enfant à la nature en est au cœur : utilisée comme support pédagogique aux expérimentations et à la connaissance du monde, la nature est considérée comme premier lieu de découverte et premier outil d’apprentissage.
  • La ville. L’enfant est considéré comme un citoyen à part entière. En lien avec toute la ville, considéré comme un être compétent, il est écouté. « La recyclerie créative » est un exemple d’inclusion de l’enfant au sein de la ville : les industriels locaux déposent des matériaux, matières, objets... neufs dans une « recyclerie » prévue à cet effet ; les crèches, écoles et artistes locaux viennent récupérer ces matériaux et les utilisent pour favoriser l’expression créative des enfants.
  • L’art. Des « atelieristes » sont à demeure dans chaque école et interviennent dans les crèches. Ces artistes aux talents variés (danseur, graphiste informatique, artiste plasticien...) proposent aux enfants non un atelier d’apprentissage de techniques artistiques mais un lieu de projets créatifs. L’objectif est de favoriser chez l’enfant une autre vision de la réalité, et chez l’adulte une autre façon d’être et de travailler avec les enfants, hors des normes.

L’un des grands fondements de l’approche Reggio est que l’enfant est le maître d’œuvre de ses propres apprentissages. L’adulte est là pour soutenir ses découvertes, non les diriger. L’adulte « provoque » l’enfant dans son processus de questionnement, de réflexion ; il l’aide à se poser les bonnes questions, met en évidence de manière bienveillante les contradictions de son raisonnement, lui donne droit à l’erreur, favorise le foisonnement d’hypothèses, d’idées. En crèche ou à l’école, le professionnel fait travailler les enfants en petits groupes (de 6 environ), avec différents supports, dans différents espaces pour permettre à l’enfant de développer ses fameux « 100 langages ».

Anne-Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Sélection Zazzen > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Littérature enfantine

Article du 17 juin 2019

Littérature enfantine


Dès 3 mois: Noir sur Blanc ou Blanc sur Noir de Tana Hoban

Noir sur Blanc ou Blanc sur Noir : avant les couleurs, ce sont les contrastes que distinguent les bébés. Ces deux petits ouvrages tout-carton sont faits pour eux : s'y découpent des formes familières, comme celle du biberon ou du bavoir, et d'autres qui le sont sans doute moins, telle la silhouette de l'éléphant...

Dès 18 mois: Un peu perdu de Chris Haughton

Bébé chouette est tombé du nid dans lequel il dormait tranquillement avec sa maman. Heureusement Écureuil, plein d’entrain (mais pas très malin), se propose de l’aider à retrouver sa mère… Une livre au graphisme joyeux et original, et une histoire tendre et très drôle. Pour les tout-petits ET leurs parents.

Dès 3 ans : La couleur des émotions de Anna Llenas


Découvrez un album pop-up pour expliquer de façon simple les principales émotions aux tout-petits. Qu'est-ce que la colère, la joie, la peur ou encore la tristesse ?

Dès 6 ans : Jean de la Lune de Tomi Ungerer

Regardez bien : il y a un bonhomme pelotonné dans la boule argentée de la Lune. C’est Jean. Un jour, en attrapant la queue d’une comète, il est venu en voyage sur la Terre. Il y a vécu des heures de frayeur et de bonheur, et il y a fait une rencontre extraordinaire. Voici son histoire.

Dès 6 ans : Chien Bleu de Nadja


Charlotte a un ami qui n'est pas comme les autres. C'est un chien au pelage bleu et aux yeux vert brillant comme des pierres précieuses. Il vient la voir tous les soirs. Charlotte aimerait le garder mais sa maman s'y oppose. C'est alors qu'elle se perd dans la forêt.

Dès 10 ans : Enfances de Marie Desplechin et Claude Ponti


Enfants pirates et enfants dieux, enfants rois et enfants savants, enfants voyants et enfants rêveurs, enfants travailleurs et enfants danseurs... Enfances raconte des moments importants et déterminants de la vie de plus de 60 enfants. Connus ou anonymes, réels ou légendaires, ils ont tous, à leur façon, petite ou grande, marqué leur époque et changé le monde.


Anne-Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Zazoom > 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Observer les insectes

Article du 17 juin 2019

Observer les insectes

En cette période de printemps, avec l’été qui se profile, les insectes sortent de plus en plus. En lien avec la pédagogie Reggio abordée plus haut, nous vous proposons de vous livrer avec votre enfant à une activité d’observation des insectes pour lui offrir une ouverture sur la nature et sur leur microcosme.

Trois animaux sur quatre sur notre planète sont des insectes ! Avec les enjeux climatiques actuels, nous savons aujourd’hui que nous assistons à une disparition d’un nombre très important des insectes. Faire découvrir leur monde, de prime abord peu perceptible, à votre enfant, vous permet de le sensibiliser de manière concrète aux enjeux écologiques de notre siècle.
Laisser les insectes dans leur environnement naturel paraît primordial. Il ne s’agit pas de les sortir de leur milieu pour en faire un « élevage » mais de les observer sans enfreindre leur développement et leur vie quotidienne. Voici quelques techniques d’observation des insectes :

  1. La technique du parapluie japonais consiste à tendre un drap (de préférence blanc) sous un arbre ou un buisson, d’en remuer les branches et d’observer ce qui tombe sur ce drap.
  2. La photographie permet aux enfants de voir les insectes de près… sans trop s’en approcher ! Grâce aux zooms, l’enfant peut voir plus précisément que directement avec l'œil humain et constituer une collection de photos d'insectes. Pour un enfant, prendre des photos est un superbe moyen d'apprentissage et d'expression.
  3. Les appâts d’insectes, comme le sucre par exemple.

Vous pouvez aussi utiliser une boîte-loupe ou un petit bâtonnet pour les attraper.

Si votre enfant préfère se tenir à distance des insectes et s'il refuse de les toucher, ne le forcez pas à le faire. Si au contraire ils éveillent sa curiosité, utilisez une loupe pour lui permettre d’observer tel ou tel détail de leur anatomie. Laissez-le expérimenter par lui-même tout en l’invitant à les respecter. Vous pouvez parler au nom des insectes : « Ici, tu vois c'est sa maison, il faudra le reposer près de chez lui » ou « tu ne penses pas que tu lui fais mal ? ». L'enfant entend quand on lui dit de faire attention. Attrapez-les, observez-les quelques temps, puis relâchez-les.


Anne Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Interview > 0 - 3 ans |

Comment se préparer à accueillir un nouveau-né avec l’approche Montessori ?

Article du 18 février 2019

Comment se préparer à accueillir un nouveau-né avec l’approche Montessori ?

L’expérience montre que les parents sont souvent préparés à l’accouchement, parfois à l’allaitement mais pas toujours à s’adapter aux besoins du nouveau-né. Pourtant, ces premiers temps sont fondamentaux pour l’enfant et sa famille. Patricia Spinelli, directrice de l’Institut Supérieur Maria Montessori et formatrice Montessori, nous apporte son expertise.

Magazen : À la naissance, le nouveau-né change totalement d’environnement. Il passe d’un environnement aquatique, clos, chaud, et plein à un milieu plus vaste, dont la température varie, soumis à l’apesanteur ; il n’est plus nourri en continu. Comment l’aider à appréhender ce nouveau monde avec sérénité ?

Patricia Spinelli : Le premier milieu du bébé est le corps de sa mère, dont il connait l’odeur, la voix et le rythme cardiaque. Durant une période symbiotique qui dure deux mois après la naissance, c’est le corps de sa mère qui va assurer au jeune enfant une continuité avec la situation qu’il connaissait in utero. Cette proximité corporelle le rassure, favorise l’attachement et lui permet de construire la confiance qu’il aura en son environnement.

Magazen : Comment les parents peuvent-ils se préparer et répondre à ces besoins ?

PS : Les parents peuvent s’y préparer en favorisant ce « continuum », cette proximité avec leur nouveau-né. Un bébé n’est pas encore capable d’assimiler trop d’éléments à la fois ; il faut donc lui distiller une à une les nouvelles informations qui vont lui permettre d’appréhender l’univers qui l’entoure. Après cette période de 2 mois, le nourrisson lève la tête, sourit aux visages humains et commence à s’intéresser au monde extérieur. En observant ses réactions, ses parents peuvent donc commencer à l’y intéresser, toujours par petites touches, en fonction des capacités qu’il démontre et développe à le percevoir.

Magazen : Les besoins physiologiques du bébé sont connus ; quels sont ses besoins psychiques ?

PS : Dans les années 1980, les travaux du Dr Albert Grenier sur la motricité libérée et du Dr Jean-Marie Delassus, médecin fondateur de la maternologie, ont révélé que le fœtus, capable de sucer son pouce in utero, perdait ce geste coordonné à la naissance pour le retrouver vers l’âge de 2 mois. La naissance occasionne chez le tout-petit une perte de tonus musculaire. Ces médecins ont découvert que l’enfant va le retrouver grâce à la relation. Dans notre culture occidentale, elle est assurée par le regard, le langage, la qualité des soins. Pour en être convaincu, il n’y a qu’à observer sur une table à langer le frétillement, l’attention que porte le bébé au regard de l’adulte qui s’en occupe, aux mots qu’il lui dit, aux gestes prévenants qu’il déploie à son encontre.

Magazen : Dans certaines sociétés traditionnelles, une mère reste à la maison pendant une quarantaine de jours avec son bébé avant de le présenter à la communauté. Dans notre culture, le bébé passe bien souvent de bras en bras dès ses premiers jours ! Il reçoit donc une multitude de stimuli sensoriels, dans les différentes manières d’être porté, les mains ou le lit froid, loin de l’enveloppe maternelle… Comment lui permettre de trouver un équilibre ?

PS : Il ne s’agit pas d’aller à l’encontre de sa culture. Dans l’approche Montessori, le topponcino (cf. Zazoom) a été inventé pour offrir au bébé une protection, pour lui permettre de retrouver sa propre odeur, sa propre chaleur en toutes circonstances. Il offre un rempart à l’instabilité émotionnelle que peuvent engendrer un lieu inconnu, des mains froides... Ce matelas fin, en coton molletonné de forme elliptique, est associé du bébé où qu’il soit : dans les bras pendant l’allaitement, sur son tapis de jeu, sur la table à langer ou dans son lit. Sa fine épaisseur permet à l’enfant de ressentir ses appuis sous son dos, sa position de base, sur une surface dure. Le topponcino est pour lui une deuxième enveloppe, après ses vêtements, qui favorise sa manipulation par les adultes, toujours attentifs au soutien de sa tête. Quand bébé est endormi, il est facile le déposer à terre dans son topponcino sans le réveiller !

Magazen : Face à la multitude de matériels de puériculture proposés, comment préparer la maison et la chambre de l’enfant pour répondre à ses besoins d’orientation, de mouvement, de sécurité et de confiance ?

PS : L’environnement du petit enfant doit être simple, ordonné et lui offrir un « choix limité ». Dans l’approche Montessori, jusqu’à deux mois, le bébé dort dans un large couffin en osier, appelé la cestina. Quand ce couchage devient trop petit, l’enfant est équipé d’un lit bas dont il peut entrer et sortir à sa convenance, pour favoriser son développement moteur et lui permettre de répondre à ses propres besoins physiologiques de sommeil (sans dépendre du bon vouloir de l’adulte pour le coucher).
Ne mettez l’enfant dans un transat qui si vous ressentez qu’il a vraiment besoin d’être en sécurité ; limitez le temps qu’il y passe à 5-10 minutes. Pour favoriser son développement physique, qui va de pair avec celui de sa pensée, préservez sa liberté motrice au sol, sur un tapis uni. Faites évoluer sa chambre au fur et à mesure qu’il gagne en autonomie. Lorsque le petit enfant grandit, organisez-la pour limiter ses choix, par exemple entre deux tenues dans son armoire, de sorte qu’il apprenne à exercer sa volonté dans un cadre défini.

Magazen : Maria Montessori parle « d’aides au développement et d’activités à but défini » plutôt que de jouets. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Toute activité Montessori a toujours un but défini car l’enfant doit trouver à l’extérieur ce qui lui permet d’ordonner sa pensée. En répétant une séquence définie d’activités, comportant un début, un milieu et une fin, l’enfant développe sa concentration, déterminante dans tous les apprentissages. Ainsi, mieux vaut ne pas encourager l’enfant à jouer à la dinette, car cette activité n’a ni but ni fin. Incitez-le plutôt à vous imiter en faisant pour de vrai : couper une banane, presser un agrume, tartiner du pain… dans le but utile de nourrir ! Vous le traitez avec égard et lui permettez de développer la confiance qu’il a en lui, l’estime qu’il se porte. Quelle fierté peut éprouver un petit enfant de 18 mois de faire du pain !

Patricia Spinelli est co-auteur de « Un autre regard sur l’enfant : de la naissance à six ans », Desclée de Brouwer, Paris, 2010 et des « Cahiers d’activités Montessori pour les nuls : 0-3 ans, 3-6 ans et 6-12 ans. », 2017.
Vous pourrez retrouver les formations à destination des parents et professionnels de l’enfance sur le site de l’ISMM : www.formation-montessori.fr
Propos recueillis par Valérie Mirault, responsable des valeurs pédagogiques Zazzen

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Pédagogie active > 0 - 3 ans |

Comment s’organise le sommeil des jeunes enfants ?

Article du 18 février 2019

Comment s’organise le sommeil des jeunes enfants ?

Entre la naissance et l’âge de 3 ans, la structure du sommeil du jeune enfant évolue. Connaître ses différents cycles de sommeil et comprendre leurs fonctions permet de l’accompagner au mieux dans son endormissement. Gardons en tête qu’au même âge, tous les jeunes enfants n’ont pas exactement les mêmes besoins et les mêmes rythmes de sommeil.

De la naissance à 2 mois :
Le bébé dort beaucoup (de 16 à 20 heures par jour). Ses cycles de sommeil durent de 50 à 60 minutes, contre 90 minutes chez l’adulte. Entre deux cycles, le nourrisson peut alors se réveiller, pleurer quelques instants, puis se rendormir.
Plus de la moitié du temps de sommeil du tout-petit est consacrée au sommeil dit « agité », qui deviendra lorsqu’il sera plus âgé le sommeil « paradoxal ». Contrairement aux grandes personnes, le nourrisson démarre son endormissement par cette phase de sommeil agité, avant de tomber dans une phase de sommeil dit « calme », le sommeil « lent » chez l’adulte.
Un cycle de sommeil chez le nourrisson est donc composé d’une première phase de sommeil agité d’une durée de 25 à 40 minutes suivie d’une seconde phase de sommeil calme d’au moins 20 minutes. Les spécialistes pensent que le jeune enfant débute son cycle par le sommeil agité car il est particulièrement important à la maturation du système nerveux central.
Le sommeil calme a quant à lui un impact sur l’homéostasie du sommeil, c’est-à-dire sur la capacité de ce dernier à aider l’enfant à stabiliser, à régler certaines de ses caractéristiques physiologiques. Il joue en effet un rôle important dans la création des hormones, notamment celles responsables de la réparation des tissus et des cellules usées, et celles de croissance. Si cette phase est supprimée, ces dernières ne peuvent plus être sécrétées.

À partir de 2 mois :
Le bébé dort toujours beaucoup. Les cycles de sommeil s’allongent pour durer environ 70 minutes. Vers l’âge de 3 mois, le sommeil agité se transforme en sommeil paradoxal et le sommeil calme en sommeil lent. Chaque cycle comprend alors trois phases. Le bébé s’endort dans une première phase de sommeil paradoxal. Des études ont montré que durant les phases de sommeil paradoxal, les petits pouvaient reproduire les 6 émotions fondamentales de l’adulte : la peur, la colère, la surprise, le dégoût, la tristesse et la joie. Cette première phase est suivie d’une phase de sommeil lent léger, puis de sommeil lent profond. Le sommeil lent prend une place de plus en plus importante.

À partir de 6 mois :
On estime que le sommeil paradoxal ne présente plus que 35 % du sommeil de l’enfant. Le bébé dort de moins en moins.

À partir de 9 mois :
Le sommeil paradoxal disparaît complètement du sommeil de jour de l’enfant. Le sommeil de jour joue alors un rôle dans la mémorisation des acquis, du vocabulaire et du langage. À mesure que le temps de sommeil global du bébé diminue, le sommeil de jour se raccourci considérablement et le temps de sommeil nocturne s’allonge.

À partir de 12 mois :
Le jeune enfant dort environ 14 heures par jour et fait en général deux siestes dans la journée.

À partir de 12 mois :
Le jeune enfant dort environ 14 heures par jour et fait en général deux siestes dans la journée.

Toutes ces données n’ont pour vocation que d’être des points de repère, car dès leur plus jeune âge, certains enfants vont s’avérer être de petits ou de gros dormeurs. Cela dépend de la culture familiale, de l’ambiance, de la génétique ; il existe des familles de couche-tard et de couche-tôt. Ce n’est pas parce qu’un bébé se réveille souvent qu’il souffre de troubles du sommeil. Plusieurs mois lui sont nécessaires pour structurer son sommeil. La meilleure attitude est donc d’observer l’enfant et de respecter ses rythmes.

Anne-Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Sélection Zazzen > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Des spectacles pour une année pleine d’humour, de féérie, d’imaginaire

Article du 18 février 2019

Des spectacles pour une année pleine d’humour, de féérie, d’imaginaire


Lille :
Dès 7 ans : Piletta Remix, spectacle radiophonique, Le Grand Bleu, du jeudi 28 février au 2 mars 2019

Lyon :
Dès 2 ans :

  • Le théâtre de la Maison de Guignol, spectacle de marionnettes, Lyon 5ème, toute l’année
  • Un peu perdu, d’après le livre de Chris Haughton, Théâtre des Clochards Célestes, Lyon 1er, du 27 février au 10 mars 2019

Dès 6 ans : Charlie Charlot, Ciné-concert, Salle des Rancy, Lyon 3ème, du 13 au 16 mars 2019

Nice :
Dès 2 ans :

  • Les nouvelles aventures du petit chaperon rouge, Théâtre de L’Eau Vive, jusqu’au 18 mai 2019
  • Emy Féerie, Théâtre de L’Eau Vive, jusqu’au 27 avril 2019

Dès 4 ans : L’enfant et le crocodile (conte africain), Théâtre de la Cité, le 22 février 2019

Dès 6 ans : Manaki-Neko (conte japonais), Théâtre de la Cité, le 12 avril 2019

Paris :

Dès 2 ans : Plouf !, Théâtre Lepic, Paris 18ème, jusqu’au 17 février 2019

Dès 6 ans : Les douze travaux d’Hercule (ou presque), Théâtre du Lucernaire, Paris 6ème, jusqu’au 12 mars 2019

Dès 8 ans : Tout Molière... ou presque ! Théâtre de l’Alhambra, Paris 10ème, jusqu’au 4 mars 2019

Toulouse :
Dès 2 ans : Princesse Yéléna (conte africain), Théâtre de la Violette, du samedi 23 au mardi 26 février 2019

Anne-Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Zazoom > 0 - 3 ans |

Fabriquer un Topponcino

Article du 18 février 2019

Fabriquer un Topponcino

Gianna Gobbi, proche collaboratrice de Maria Montessori, a conçu ce petit matelas apportant contenance et protection au nouveau-né. Il accompagne bébé pendant ses premières semaines de vie chaque fois qu’il est déplacé, porté ou posé dans son lit, sur son tapis ou sur sa table à langer. Le bébé reste ainsi lové quand il est porté, ce qui lui permet de rester endormi ! Formé de trois éléments, il est facile à fabriquer avec un molleton de tissus cousu dans une housse de coton et protégé d’un drap housse.

Tracez la forme du topponcino d’une largeur de 67 cm sur 37 cm de hauteur sur du papier à patron :

Sur le molleton :

  • tel que AB = 30 cm et BC = 37 cm
  • avec M milieu de AD, placez la pointe d’un compas sur M et tracez l’arc de cercle passant par A et D
  • idem avec le côté BC

Sur un tissu de coton uni, plié en double pour la fabrication de la housse :

  • Tracez un rectangle ABCD puis les deux demi-cercles
  • Augmentez les dimensions pour les ourlets et l’épaisseur du molleton qui sera introduit dans la housse
  • Pour éviter qu’il plisse, cousez si vous le souhaitez le molleton à sa housse par différents points
  • Sur une pièce de toile de drap, reproduisez le patron pour réaliser le drap housse

Le topponcino est un merveilleux cadeau à confectionner pour offrir à la naissance ! A vos machines à coudre !

Valérie Mirault, responsable des valeurs pédagogiques Zazzen

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Interview > 0 - 3 ans |

Les soirées ateliers « Ressources Parentales »

Article du 5 novembre 2018

Les soirées ateliers « Ressources Parentales »

Durant l’année 2018, l’équipe pédagogique de Zazzen a décidé de proposer des soirées d’échanges entre parents appelées « Ressources Parentales ». Alexandre Pinto, responsable coordinateur de crèches Zazzen et éducateur de jeunes enfants nous explique l’origine de ce projet.

Magazen : Pourquoi avez-vous décidé de proposer ces soirées ateliers Ressources Parentales ?

Alexandre Pinto : En tant que responsable coordinateur de crèches, j’accompagne chaque jour les parents et cherche à répondre aux interrogations qu’ils peuvent avoir vis-à-vis de l’éducation de leurs enfants.

Mais force est de reconnaître qu’ils sont souvent pris par le quotidien (le plus grand à aller chercher à l’école, le tout-petit qui se met à pleurer parce qu’il a faim, le bain à donner, les courses à faire…) et qu’ils n’ont pas toujours la disponibilité que les réponses à de telles interrogations requièrent.

C’est pourquoi, avec d’autres responsables de crèches, il nous est apparu intéressant et enrichissant de proposer aux parents un temps d’échange sur un thème défini, sans enfant, animé par la responsable des valeurs pédagogiques Zazzen et des responsables de crèches.

Magazen : Quels thèmes avez-vous choisi ? Sous quelle forme se tiendront ces ateliers Ressources Parentales ?

AP : Nous avons envoyé avant l’été dernier un questionnaire à toutes les familles clientes de Zazzen les invitant à préciser leurs besoins, à définir les thématiques qu’elles espéraient voir aborder en priorité et à fixer la fréquence à laquelle elles souhaitaient que ces soirées aient lieu.

Voici les trois grandes thématiques qui ont rallié les suffrages les plus nombreux :

  • La pédagogie active à la maison
  • La gestion des émotions de l’enfant
  • La communication positive

L’objectif est de donner aux parents des idées de comportements à adopter et d’activités à proposer à leurs enfants et de leur permettre de les expérimenter eux-mêmes, de sorte qu’ils deviennent des « parents-chercheurs », en capacité de les élaborer de manière autonome. Nous les invitons pour ce faire à se mettre à la place de leur enfant, à adopter son point de vue, sa perception du monde.

Ces soirées ateliers pourront débuter par un film, un documentaire ou la présentation de tout autre support. Nous allierons théorie… et pratique, par exemple en proposant aux parents de manipuler du matériel pédagogique disponible dans le commerce. Nous proposerons aussi des supports de réflexion tels que des livres ou des articles.

Magazen : Quand la première soirée d’échange sera-t-elle organisée ?

Elle aura lieu le jeudi 24 janvier 2019 et aura pour thème : « la pédagogie active à la maison ».

Animée par Valérie Mirault, responsable des valeurs pédagogiques, éducatrice de jeunes enfant et éducatrice Montessori, Alexandre Pinto et Anne-Cécile Langet, tous deux responsables coordinateurs de crèches et éducateurs de jeunes enfants, cette première soirée atelier « Ressources parentales » permettra d’aborder l’accompagnement de l’enfant en pédagogie active au quotidien, à la maison.

Elle sera l’occasion d’explorer avec les heureux participants ce qu’englobe cette pédagogie, quel intérêt elle présente pour l’enfant et de quelle manière il est possible de la mettre en œuvre dans la vie courante, riche en occasions d’apprentissages.

Deux autres soirées ateliers Ressources parentales auront lieu entre février et juin 2019. (Les dates seront communiquées prochainement.)

Magazen : Combien de places seront disponibles ?

Le nombre de place sera limité à 15 personnes pour favoriser les échanges. L’inscription se fera directement via notre site Zazzen.

Magazen : Où se tiendront ces temps d’échange ?

Les soirées ateliers Ressources Parentales se dérouleront à l’Institut des éducateurs, le centre de formation dédié aux métiers de la petite enfance et de l’enfance du groupe Zazzen.

Il se situe près du métro Alésia (ligne 4), 4 rue de Chatillon 75014 Paris.

Nous accueillerons les parents de 19h30 à 22h.

Ces soirées ateliers sont gratuitement accessibles aux familles clientes Zazzen.

Engagés dans l'accompagnement à la parentalité, Alexandre Pinto, Valérie Mirault et Anne-Cécile Langet sont très enthousiastes à l’idée de pouvoir proposer des temps d’échanges parentaux en petits groupes. Ils vous donnent rendez-vous en janvier prochain !

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Pédagogie active > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Les jouets sont-ils sexistes ?

Article du 4 novembre 2018

Les jouets sont-ils sexistes ?

À l’approche de Noël, les catalogues de jeux pour enfants inondent nos boites à lettres. La présentation et la sélection de jouets proposés, encore souvent catégorisés dans des pages roses et bleues, revêtent-elles un caractère sexiste ?

Le sexisme, rappelons-le, est une attitude ou une idéologie discriminatoire fondée sur le sexe. Ce terme, calqué sur « racisme », est apparu dans les années 1960 avec le nouvel essor du féminisme. Il exprime une idéologie qui repose sur l'idée que les femmes sont inférieures aux hommes. Il conduit à la discrimination entre les femmes et les hommes.

Comment se construisent le masculin et le féminin au travers des jouets et de leurs usages ? Pourquoi le petit garçon rêve-t-il d’être médecin et la petite fille infirmière ?

Selon Mona Zegai, doctorante en sociologie spécialisée dans les jouets au regard du genre : « Les jouets "sexués" n’ont vraiment fait leur apparition que dans les années 70-80. Les marques y ont ainsi vu un moyen de vendre plus : s’il y a des jouets réservés aux filles et aux garçons, les frères et sœurs ne peuvent plus se les échanger et les parents doivent acheter deux fois plus. Avant ces années-là, aucun code couleur, aucune indication n’incitait particulièrement les enfants à se diriger vers tel ou tel jouet. Pourtant, les garçons ne jouaient déjà pas spécialement à la poupée. Certes, beaucoup de petites filles aiment sincèrement les poupées, mais ce goût ne sort pas de nulle part. Et en grandissant les garçons développent par exemple un intérêt pour la technique, car leurs jouets sont beaucoup plus complexes, et les filles un « instinct » maternel car on leur a mis un bébé dans les bras. ». Effectivement, un jouet est rarement associé à un genre particulier. Ce sont les signaux environnementaux véhiculés par la société, le commerce, le milieu familial, les professionnels de l’enfance qui déterminent si un jeu est considéré comme plus particulièrement destiné aux filles ou aux garçons.

C’est ce que Le Collectif Contre le Publisexisme et Mix Cité ont cherché à mettre en lumière dans l’ouvrage « Contre les jouets sexistes », publié en 2007. Les auteurs mettent en lumière les quatre catégories de jouets féminins correspondant aux rôles attendus des filles devenues adultes :

  • La mère, la soignante : en maternant des poupons à l’aide de kits de puériculture, en soignant enfants ou animaux avec des mallettes d’infirmière ou de vétérinaire.
  • La bonne ménagère : avec des petites cuisinières, des fers à repasser, des aspirateurs…
  • La créative : avec la musique, le chant, la danse et des boites pour fabriquer des colliers, des tableaux, de la poterie…
  • La belle et amoureuse : avec une coiffeuse, du maquillage, des bijoux, de belles robes de princesse pour le jour où son prince viendra…

Si les jeux attribués aux filles concernent souvent l’intérieur, la vie domestique, les quatre catégories de jeux proposés aux garçons touchent prioritairement l’extérieur :

  • La conquête : avec des véhicules à grande vitesse, les jeux de stratégie, les figurines de chevaliers et de pirates…
  • La technique : avec des boites de chimie ou d’astronomie, des jeux de constructions…
  • La puissance : avec ses figurines et déguisements de supers héros aux vissages impassibles…
  • La guerre : avec toutes sortes d’armes, des déguisements de cow-boy…

Les châteaux forts prévus pour les petites filles sont souvent roses ou violets, garnis de mobilier et habités par des familles tandis que ceux pour les petits garçons sont gris ou bleus, vides à l’intérieur mais avec des chevaliers, des chevaux et dragons pour défendre et conquérir. Cela illustre bien la répartition des rôles attendus…

Que l’on retrouve aussi dans les déguisements : pendant que le garçon aura un déguisement de médecin, la fille aura une panoplie d’infirmière. On retrouve bien la hiérarchie sociale ainsi que le rôle dit masculin de scientifique et celui dit féminin de soignante…

Les jouets « neutres », comme par exemple les Legos ou les Playmobil, demeurent le plus souvent considérés comme des jouets masculins. Ils se déclinent alors en « version fille » avec des couleurs se rapportant à la féminité, moins de pièces à assembler et évoquant des thèmes de famille, d’art, de soins, de shopping.

Le collectif dénonce ces fabricants, qui ne se soucient pas de la visée sexiste de leur démarche.

Que l’on soit d’accord ou non avec son analyse, force est de reconnaître qu’en tant que parents et éducateurs, il nous appartient de proposer une sélection avisée de jeux et livres aux enfants, avec la conscience de ce qu’ils façonnent dans leur construction sociale. Zazzen vous présente quelques idées…

Valérie Mirault, responsable des valeurs pédagogiques Zazzen

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magazen | septembre 2016

Interview > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Le chaussage des jeunes enfants

Article du 17 juin 2019

Le chaussage des jeunes enfants


Magazen : À quel âge le jeune enfant doit-il commencer à porter des chaussures ?

Pascaline Armand : Chausser un nourrisson qui ne se met pas de debout (avant 10 mois généralement) n’a d’intérêt que faire montre d’esthétisme. Il est à cette âge primordial de respecter son confort, de ne pas contraindre ses pieds.
Un nourrisson qui commence à découvrir la marche (entre 12 et 18 mois environ) peut tout à fait le faire pieds nus – c’est même préférable – ou chaussés de petits chaussons en cuir souple, si les températures sont suffisamment clémentes.
Le soutien apporté à la voûte plantaire par la semelle d’une chaussure ralentit le développement musculaire du pied, en particulier de son arche interne. Il faut donc éviter d’en faire porter à l’enfant aussi longtemps possible. Si vous ne trouvez que des chaussures avec semelles, prenez-les les plus fines possibles.
Chez l’enfant, le chaussage a donc pour fonction de protéger le pied, non de le soutenir ou de maintenir la cheville.

Magazen : À partir de quel âge l’enfant peut-il porter des chaussures avec voute plantaire ?

PA : Avant 5 ans, les chaussures de l’enfant ne doivent avoir ni voûtes plantaires ni tiges montantes sur les malléoles. Si elles sont présentes, les tiges doivent s’arrêter sous les malléoles et être rembourrées pour ne pas blesser. Ces chaussures doivent être en cuir à l’intérieur ET à l’extérieur, la semelle extérieure semi-rigide. Mettre des chaussures rigides à un enfant revient à faire marcher un adulte avec des chaussures de ski : c’est inconfortable et ça déséquilibre ! Mieux vaut prévoir deux paires de chaussures et les lui faire utiliser un jour sur deux pour les laisser sécher et permettre à leur cuir de respirer, surtout si votre enfant transpire et aime les flaques !

Magazen : Quels outils les parents peuvent-ils utiliser pour assurer le bon développement des pieds de leurs jeunes enfants ?

PS : En parallèle de ce chaussage progressif, il est tout à fait pertinent de proposer à l’enfant des expériences sensorielles les plus variées possibles, pieds et jambes nus (en body dans l’idéal) :

  • Toucher/marcher sur différentes textures : carrelage, parquet, dans l’herbe, le sable
  • Peindre avec les pieds
  • Plonger les pieds dans des bacs de graines, de pâtes…
  • Faire rouler des balles à picots sur la peau…

Ces stimulations sensorielles variées lui permettent de mieux découvrir son schéma corporel et de développer sa motricité, qui apparaît et s’enrichit en réponse aux expériences sensorielles vécues. Le pied et plus globalement tout le membre inférieur va bouger et donc se muscler. Si l’enfant passe par les étapes du développement moteur progressivement, ses pieds vont monter peu à peu en charge, ses articulations auront le temps de s’adapter à l’augmentation du poids qui s’applique dessus. La situation est plus problématique si l’enfant charge soudainement de tout son poids toutes ses articulations en même temps, notamment s’il a utilisé un Youpala et que ses parents le forcent tout à coup à se positionner debout. Il est primordial de laisser l’enfant se mettre debout seul ; c’est le principe de la motricité libre.

Interview de Pascaline Armand, podologue
Propos recueillis par Anne Cécile Langet, Éducatrice de jeunes enfants

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Pédagogie active > 3 - 6 ans |

Pédagogie active

Article du 17 juin 2019

Pédagogie active

L’approche pédagogique Reggio Emilia est née dans la ville italienne du même nom au début des années 1960 et développée par Loris Malaguzzi, pédagogue et enseignant. Loris Malaguzzi perçoit les enfants comme « (...) des êtres forts, riches et compétents. Tous ont la capacité, le potentiel, la curiosité et le désir de construire leur apprentissage et de gérer les apports de leur environnement. »

À la suite d’une initiative populaire et grâce à l’implication de Loris Malaguzzi, les premiers centres pour enfants de 3-6 ans voient le jour en 1963. Ils font partie intégrante du système public d’éducation italien depuis 1966.

Voici les principes fondateurs sur lesquels cette approche s’appuie :

  • L’enfant communique de façons très variées à l’aide de « 100 langages » différents : il est donc essentiel de favoriser le développement de toutes ses formes d’expressions : artistiques, corporelles, langagières, émotionnelles…
  • L’enfant est considéré comme inventif, compétent, acteur de son développement.
  • Ses rythmes doivent être respectés.
  • Enfants et adultes coopèrent pour le bien de chacun et de tous ; les adultes résistent à la tentation de tout décider, imposer, contrôler.
  • L’adulte invite, accompagne l’enfant et « provoque » des situations pédagogiques qui favorisent l’enrichissement de ses compétences.
  • Il observe attentivement l’enfant pour mieux en soutenir le développement.
  • L’adulte veille à favoriser des relations sociales et des interactions harmonieuses.
  • L’enfant est reconnu comme un être unique.
  • Une crèche ou une école est aménagée de sorte qu’elle soit un espace d'exploration riche en ressources, lieux et moyens où les enfants (et les adultes) découvrent, apprennent et « pratiquent » en commun. L’environnement physique joue un grand rôle dans la façon dont se déroulent les apprentissages de l’enfant. Il se doit d’être vivant, invitant, provocant. Grâce à des matériaux riches, naturels et polyvalents, les possibilités d’apprentissage sont décuplées. L’environnement doit alors privilégier l’apprentissage par résolution de problèmes. La recherche d’esthétique, l’utilisation de la lumière, de la transparence sont aussi primordiales dans cette approche.

La nature, la ville et l’art sont des thématiques chères à l’approche Reggio :

  • La nature. Le rapport de l’enfant à la nature en est au cœur : utilisée comme support pédagogique aux expérimentations et à la connaissance du monde, la nature est considérée comme premier lieu de découverte et premier outil d’apprentissage.
  • La ville. L’enfant est considéré comme un citoyen à part entière. En lien avec toute la ville, considéré comme un être compétent, il est écouté. « La recyclerie créative » est un exemple d’inclusion de l’enfant au sein de la ville : les industriels locaux déposent des matériaux, matières, objets... neufs dans une « recyclerie » prévue à cet effet ; les crèches, écoles et artistes locaux viennent récupérer ces matériaux et les utilisent pour favoriser l’expression créative des enfants.
  • L’art. Des « atelieristes » sont à demeure dans chaque école et interviennent dans les crèches. Ces artistes aux talents variés (danseur, graphiste informatique, artiste plasticien...) proposent aux enfants non un atelier d’apprentissage de techniques artistiques mais un lieu de projets créatifs. L’objectif est de favoriser chez l’enfant une autre vision de la réalité, et chez l’adulte une autre façon d’être et de travailler avec les enfants, hors des normes.

L’un des grands fondements de l’approche Reggio est que l’enfant est le maître d’œuvre de ses propres apprentissages. L’adulte est là pour soutenir ses découvertes, non les diriger. L’adulte « provoque » l’enfant dans son processus de questionnement, de réflexion ; il l’aide à se poser les bonnes questions, met en évidence de manière bienveillante les contradictions de son raisonnement, lui donne droit à l’erreur, favorise le foisonnement d’hypothèses, d’idées. En crèche ou à l’école, le professionnel fait travailler les enfants en petits groupes (de 6 environ), avec différents supports, dans différents espaces pour permettre à l’enfant de développer ses fameux « 100 langages ».

Anne-Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Sélection Zazzen > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Littérature enfantine

Article du 17 juin 2019

Littérature enfantine


Dès 3 mois: Noir sur Blanc ou Blanc sur Noir de Tana Hoban

Noir sur Blanc ou Blanc sur Noir : avant les couleurs, ce sont les contrastes que distinguent les bébés. Ces deux petits ouvrages tout-carton sont faits pour eux : s'y découpent des formes familières, comme celle du biberon ou du bavoir, et d'autres qui le sont sans doute moins, telle la silhouette de l'éléphant...

Dès 18 mois: Un peu perdu de Chris Haughton

Bébé chouette est tombé du nid dans lequel il dormait tranquillement avec sa maman. Heureusement Écureuil, plein d’entrain (mais pas très malin), se propose de l’aider à retrouver sa mère… Une livre au graphisme joyeux et original, et une histoire tendre et très drôle. Pour les tout-petits ET leurs parents.

Dès 3 ans : La couleur des émotions de Anna Llenas


Découvrez un album pop-up pour expliquer de façon simple les principales émotions aux tout-petits. Qu'est-ce que la colère, la joie, la peur ou encore la tristesse ?

Dès 6 ans : Jean de la Lune de Tomi Ungerer

Regardez bien : il y a un bonhomme pelotonné dans la boule argentée de la Lune. C’est Jean. Un jour, en attrapant la queue d’une comète, il est venu en voyage sur la Terre. Il y a vécu des heures de frayeur et de bonheur, et il y a fait une rencontre extraordinaire. Voici son histoire.

Dès 6 ans : Chien Bleu de Nadja


Charlotte a un ami qui n'est pas comme les autres. C'est un chien au pelage bleu et aux yeux vert brillant comme des pierres précieuses. Il vient la voir tous les soirs. Charlotte aimerait le garder mais sa maman s'y oppose. C'est alors qu'elle se perd dans la forêt.

Dès 10 ans : Enfances de Marie Desplechin et Claude Ponti


Enfants pirates et enfants dieux, enfants rois et enfants savants, enfants voyants et enfants rêveurs, enfants travailleurs et enfants danseurs... Enfances raconte des moments importants et déterminants de la vie de plus de 60 enfants. Connus ou anonymes, réels ou légendaires, ils ont tous, à leur façon, petite ou grande, marqué leur époque et changé le monde.


Anne-Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Zazoom > 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Observer les insectes

Article du 17 juin 2019

Observer les insectes

En cette période de printemps, avec l’été qui se profile, les insectes sortent de plus en plus. En lien avec la pédagogie Reggio abordée plus haut, nous vous proposons de vous livrer avec votre enfant à une activité d’observation des insectes pour lui offrir une ouverture sur la nature et sur leur microcosme.

Trois animaux sur quatre sur notre planète sont des insectes ! Avec les enjeux climatiques actuels, nous savons aujourd’hui que nous assistons à une disparition d’un nombre très important des insectes. Faire découvrir leur monde, de prime abord peu perceptible, à votre enfant, vous permet de le sensibiliser de manière concrète aux enjeux écologiques de notre siècle.
Laisser les insectes dans leur environnement naturel paraît primordial. Il ne s’agit pas de les sortir de leur milieu pour en faire un « élevage » mais de les observer sans enfreindre leur développement et leur vie quotidienne. Voici quelques techniques d’observation des insectes :

  1. La technique du parapluie japonais consiste à tendre un drap (de préférence blanc) sous un arbre ou un buisson, d’en remuer les branches et d’observer ce qui tombe sur ce drap.
  2. La photographie permet aux enfants de voir les insectes de près… sans trop s’en approcher ! Grâce aux zooms, l’enfant peut voir plus précisément que directement avec l'œil humain et constituer une collection de photos d'insectes. Pour un enfant, prendre des photos est un superbe moyen d'apprentissage et d'expression.
  3. Les appâts d’insectes, comme le sucre par exemple.

Vous pouvez aussi utiliser une boîte-loupe ou un petit bâtonnet pour les attraper.

Si votre enfant préfère se tenir à distance des insectes et s'il refuse de les toucher, ne le forcez pas à le faire. Si au contraire ils éveillent sa curiosité, utilisez une loupe pour lui permettre d’observer tel ou tel détail de leur anatomie. Laissez-le expérimenter par lui-même tout en l’invitant à les respecter. Vous pouvez parler au nom des insectes : « Ici, tu vois c'est sa maison, il faudra le reposer près de chez lui » ou « tu ne penses pas que tu lui fais mal ? ». L'enfant entend quand on lui dit de faire attention. Attrapez-les, observez-les quelques temps, puis relâchez-les.


Anne Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Interview > 0 - 3 ans |

Comment se préparer à accueillir un nouveau-né avec l’approche Montessori ?

Article du 18 février 2019

Comment se préparer à accueillir un nouveau-né avec l’approche Montessori ?

L’expérience montre que les parents sont souvent préparés à l’accouchement, parfois à l’allaitement mais pas toujours à s’adapter aux besoins du nouveau-né. Pourtant, ces premiers temps sont fondamentaux pour l’enfant et sa famille. Patricia Spinelli, directrice de l’Institut Supérieur Maria Montessori et formatrice Montessori, nous apporte son expertise.

Magazen : À la naissance, le nouveau-né change totalement d’environnement. Il passe d’un environnement aquatique, clos, chaud, et plein à un milieu plus vaste, dont la température varie, soumis à l’apesanteur ; il n’est plus nourri en continu. Comment l’aider à appréhender ce nouveau monde avec sérénité ?

Patricia Spinelli : Le premier milieu du bébé est le corps de sa mère, dont il connait l’odeur, la voix et le rythme cardiaque. Durant une période symbiotique qui dure deux mois après la naissance, c’est le corps de sa mère qui va assurer au jeune enfant une continuité avec la situation qu’il connaissait in utero. Cette proximité corporelle le rassure, favorise l’attachement et lui permet de construire la confiance qu’il aura en son environnement.

Magazen : Comment les parents peuvent-ils se préparer et répondre à ces besoins ?

PS : Les parents peuvent s’y préparer en favorisant ce « continuum », cette proximité avec leur nouveau-né. Un bébé n’est pas encore capable d’assimiler trop d’éléments à la fois ; il faut donc lui distiller une à une les nouvelles informations qui vont lui permettre d’appréhender l’univers qui l’entoure. Après cette période de 2 mois, le nourrisson lève la tête, sourit aux visages humains et commence à s’intéresser au monde extérieur. En observant ses réactions, ses parents peuvent donc commencer à l’y intéresser, toujours par petites touches, en fonction des capacités qu’il démontre et développe à le percevoir.

Magazen : Les besoins physiologiques du bébé sont connus ; quels sont ses besoins psychiques ?

PS : Dans les années 1980, les travaux du Dr Albert Grenier sur la motricité libérée et du Dr Jean-Marie Delassus, médecin fondateur de la maternologie, ont révélé que le fœtus, capable de sucer son pouce in utero, perdait ce geste coordonné à la naissance pour le retrouver vers l’âge de 2 mois. La naissance occasionne chez le tout-petit une perte de tonus musculaire. Ces médecins ont découvert que l’enfant va le retrouver grâce à la relation. Dans notre culture occidentale, elle est assurée par le regard, le langage, la qualité des soins. Pour en être convaincu, il n’y a qu’à observer sur une table à langer le frétillement, l’attention que porte le bébé au regard de l’adulte qui s’en occupe, aux mots qu’il lui dit, aux gestes prévenants qu’il déploie à son encontre.

Magazen : Dans certaines sociétés traditionnelles, une mère reste à la maison pendant une quarantaine de jours avec son bébé avant de le présenter à la communauté. Dans notre culture, le bébé passe bien souvent de bras en bras dès ses premiers jours ! Il reçoit donc une multitude de stimuli sensoriels, dans les différentes manières d’être porté, les mains ou le lit froid, loin de l’enveloppe maternelle… Comment lui permettre de trouver un équilibre ?

PS : Il ne s’agit pas d’aller à l’encontre de sa culture. Dans l’approche Montessori, le topponcino (cf. Zazoom) a été inventé pour offrir au bébé une protection, pour lui permettre de retrouver sa propre odeur, sa propre chaleur en toutes circonstances. Il offre un rempart à l’instabilité émotionnelle que peuvent engendrer un lieu inconnu, des mains froides... Ce matelas fin, en coton molletonné de forme elliptique, est associé du bébé où qu’il soit : dans les bras pendant l’allaitement, sur son tapis de jeu, sur la table à langer ou dans son lit. Sa fine épaisseur permet à l’enfant de ressentir ses appuis sous son dos, sa position de base, sur une surface dure. Le topponcino est pour lui une deuxième enveloppe, après ses vêtements, qui favorise sa manipulation par les adultes, toujours attentifs au soutien de sa tête. Quand bébé est endormi, il est facile le déposer à terre dans son topponcino sans le réveiller !

Magazen : Face à la multitude de matériels de puériculture proposés, comment préparer la maison et la chambre de l’enfant pour répondre à ses besoins d’orientation, de mouvement, de sécurité et de confiance ?

PS : L’environnement du petit enfant doit être simple, ordonné et lui offrir un « choix limité ». Dans l’approche Montessori, jusqu’à deux mois, le bébé dort dans un large couffin en osier, appelé la cestina. Quand ce couchage devient trop petit, l’enfant est équipé d’un lit bas dont il peut entrer et sortir à sa convenance, pour favoriser son développement moteur et lui permettre de répondre à ses propres besoins physiologiques de sommeil (sans dépendre du bon vouloir de l’adulte pour le coucher).
Ne mettez l’enfant dans un transat qui si vous ressentez qu’il a vraiment besoin d’être en sécurité ; limitez le temps qu’il y passe à 5-10 minutes. Pour favoriser son développement physique, qui va de pair avec celui de sa pensée, préservez sa liberté motrice au sol, sur un tapis uni. Faites évoluer sa chambre au fur et à mesure qu’il gagne en autonomie. Lorsque le petit enfant grandit, organisez-la pour limiter ses choix, par exemple entre deux tenues dans son armoire, de sorte qu’il apprenne à exercer sa volonté dans un cadre défini.

Magazen : Maria Montessori parle « d’aides au développement et d’activités à but défini » plutôt que de jouets. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Toute activité Montessori a toujours un but défini car l’enfant doit trouver à l’extérieur ce qui lui permet d’ordonner sa pensée. En répétant une séquence définie d’activités, comportant un début, un milieu et une fin, l’enfant développe sa concentration, déterminante dans tous les apprentissages. Ainsi, mieux vaut ne pas encourager l’enfant à jouer à la dinette, car cette activité n’a ni but ni fin. Incitez-le plutôt à vous imiter en faisant pour de vrai : couper une banane, presser un agrume, tartiner du pain… dans le but utile de nourrir ! Vous le traitez avec égard et lui permettez de développer la confiance qu’il a en lui, l’estime qu’il se porte. Quelle fierté peut éprouver un petit enfant de 18 mois de faire du pain !

Patricia Spinelli est co-auteur de « Un autre regard sur l’enfant : de la naissance à six ans », Desclée de Brouwer, Paris, 2010 et des « Cahiers d’activités Montessori pour les nuls : 0-3 ans, 3-6 ans et 6-12 ans. », 2017.
Vous pourrez retrouver les formations à destination des parents et professionnels de l’enfance sur le site de l’ISMM : www.formation-montessori.fr
Propos recueillis par Valérie Mirault, responsable des valeurs pédagogiques Zazzen

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Pédagogie active > 0 - 3 ans |

Comment s’organise le sommeil des jeunes enfants ?

Article du 18 février 2019

Comment s’organise le sommeil des jeunes enfants ?

Entre la naissance et l’âge de 3 ans, la structure du sommeil du jeune enfant évolue. Connaître ses différents cycles de sommeil et comprendre leurs fonctions permet de l’accompagner au mieux dans son endormissement. Gardons en tête qu’au même âge, tous les jeunes enfants n’ont pas exactement les mêmes besoins et les mêmes rythmes de sommeil.

De la naissance à 2 mois :
Le bébé dort beaucoup (de 16 à 20 heures par jour). Ses cycles de sommeil durent de 50 à 60 minutes, contre 90 minutes chez l’adulte. Entre deux cycles, le nourrisson peut alors se réveiller, pleurer quelques instants, puis se rendormir.
Plus de la moitié du temps de sommeil du tout-petit est consacrée au sommeil dit « agité », qui deviendra lorsqu’il sera plus âgé le sommeil « paradoxal ». Contrairement aux grandes personnes, le nourrisson démarre son endormissement par cette phase de sommeil agité, avant de tomber dans une phase de sommeil dit « calme », le sommeil « lent » chez l’adulte.
Un cycle de sommeil chez le nourrisson est donc composé d’une première phase de sommeil agité d’une durée de 25 à 40 minutes suivie d’une seconde phase de sommeil calme d’au moins 20 minutes. Les spécialistes pensent que le jeune enfant débute son cycle par le sommeil agité car il est particulièrement important à la maturation du système nerveux central.
Le sommeil calme a quant à lui un impact sur l’homéostasie du sommeil, c’est-à-dire sur la capacité de ce dernier à aider l’enfant à stabiliser, à régler certaines de ses caractéristiques physiologiques. Il joue en effet un rôle important dans la création des hormones, notamment celles responsables de la réparation des tissus et des cellules usées, et celles de croissance. Si cette phase est supprimée, ces dernières ne peuvent plus être sécrétées.

À partir de 2 mois :
Le bébé dort toujours beaucoup. Les cycles de sommeil s’allongent pour durer environ 70 minutes. Vers l’âge de 3 mois, le sommeil agité se transforme en sommeil paradoxal et le sommeil calme en sommeil lent. Chaque cycle comprend alors trois phases. Le bébé s’endort dans une première phase de sommeil paradoxal. Des études ont montré que durant les phases de sommeil paradoxal, les petits pouvaient reproduire les 6 émotions fondamentales de l’adulte : la peur, la colère, la surprise, le dégoût, la tristesse et la joie. Cette première phase est suivie d’une phase de sommeil lent léger, puis de sommeil lent profond. Le sommeil lent prend une place de plus en plus importante.

À partir de 6 mois :
On estime que le sommeil paradoxal ne présente plus que 35 % du sommeil de l’enfant. Le bébé dort de moins en moins.

À partir de 9 mois :
Le sommeil paradoxal disparaît complètement du sommeil de jour de l’enfant. Le sommeil de jour joue alors un rôle dans la mémorisation des acquis, du vocabulaire et du langage. À mesure que le temps de sommeil global du bébé diminue, le sommeil de jour se raccourci considérablement et le temps de sommeil nocturne s’allonge.

À partir de 12 mois :
Le jeune enfant dort environ 14 heures par jour et fait en général deux siestes dans la journée.

À partir de 12 mois :
Le jeune enfant dort environ 14 heures par jour et fait en général deux siestes dans la journée.

Toutes ces données n’ont pour vocation que d’être des points de repère, car dès leur plus jeune âge, certains enfants vont s’avérer être de petits ou de gros dormeurs. Cela dépend de la culture familiale, de l’ambiance, de la génétique ; il existe des familles de couche-tard et de couche-tôt. Ce n’est pas parce qu’un bébé se réveille souvent qu’il souffre de troubles du sommeil. Plusieurs mois lui sont nécessaires pour structurer son sommeil. La meilleure attitude est donc d’observer l’enfant et de respecter ses rythmes.

Anne-Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Sélection Zazzen > 0 - 3 ans | 3 - 6 ans | 6 - 12 ans |

Des spectacles pour une année pleine d’humour, de féérie, d’imaginaire

Article du 18 février 2019

Des spectacles pour une année pleine d’humour, de féérie, d’imaginaire


Lille :
Dès 7 ans : Piletta Remix, spectacle radiophonique, Le Grand Bleu, du jeudi 28 février au 2 mars 2019

Lyon :
Dès 2 ans :

  • Le théâtre de la Maison de Guignol, spectacle de marionnettes, Lyon 5ème, toute l’année
  • Un peu perdu, d’après le livre de Chris Haughton, Théâtre des Clochards Célestes, Lyon 1er, du 27 février au 10 mars 2019

Dès 6 ans : Charlie Charlot, Ciné-concert, Salle des Rancy, Lyon 3ème, du 13 au 16 mars 2019

Nice :
Dès 2 ans :

  • Les nouvelles aventures du petit chaperon rouge, Théâtre de L’Eau Vive, jusqu’au 18 mai 2019
  • Emy Féerie, Théâtre de L’Eau Vive, jusqu’au 27 avril 2019

Dès 4 ans : L’enfant et le crocodile (conte africain), Théâtre de la Cité, le 22 février 2019

Dès 6 ans : Manaki-Neko (conte japonais), Théâtre de la Cité, le 12 avril 2019

Paris :

Dès 2 ans : Plouf !, Théâtre Lepic, Paris 18ème, jusqu’au 17 février 2019

Dès 6 ans : Les douze travaux d’Hercule (ou presque), Théâtre du Lucernaire, Paris 6ème, jusqu’au 12 mars 2019

Dès 8 ans : Tout Molière... ou presque ! Théâtre de l’Alhambra, Paris 10ème, jusqu’au 4 mars 2019

Toulouse :
Dès 2 ans : Princesse Yéléna (conte africain), Théâtre de la Violette, du samedi 23 au mardi 26 février 2019

Anne-Cécile Langet, éducatrice de jeunes enfants

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Zazoom > 0 - 3 ans |

Fabriquer un Topponcino

Article du 18 février 2019

Fabriquer un Topponcino

Gianna Gobbi, proche collaboratrice de Maria Montessori, a conçu ce petit matelas apportant contenance et protection au nouveau-né. Il accompagne bébé pendant ses premières semaines de vie chaque fois qu’il est déplacé, porté ou posé dans son lit, sur son tapis ou sur sa table à langer. Le bébé reste ainsi lové quand il est porté, ce qui lui permet de rester endormi ! Formé de trois éléments, il est facile à fabriquer avec un molleton de tissus cousu dans une housse de coton et protégé d’un drap housse.

Tracez la forme du topponcino d’une largeur de 67 cm sur 37 cm de hauteur sur du papier à patron :

Sur le molleton :

  • tel que AB = 30 cm et BC = 37 cm
  • avec M milieu de AD, placez la pointe d’un compas sur M et tracez l’arc de cercle passant par A et D
  • idem avec le côté BC

Sur un tissu de coton uni, plié en double pour la fabrication de la housse :

  • Tracez un rectangle ABCD puis les deux demi-cercles
  • Augmentez les dimensions pour les ourlets et l’épaisseur du molleton qui sera introduit dans la housse
  • Pour éviter qu’il plisse, cousez si vous le souhaitez le molleton à sa housse par différents points
  • Sur une pièce de toile de drap, reproduisez le patron pour réaliser le drap housse

Le topponcino est un merveilleux cadeau à confectionner pour offrir à la naissance ! A vos machines à coudre !

Valérie Mirault, responsable des valeurs pédagogiques Zazzen

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Interview > 0 - 3 ans |

Les soirées ateliers « Ressources Parentales »

Article du 5 novembre 2018

Les soirées ateliers « Ressources Parentales »

Durant l’année 2018, l’équipe pédagogique de Zazzen a décidé de proposer des soirées d’échanges entre parents appelées « Ressources Parentales ». Alexandre Pinto, responsable coordinateur de crèches Zazzen et éducateur de jeunes enfants nous explique l’origine de ce projet.

Magazen : Pourquoi avez-vous décidé de proposer ces soirées ateliers Ressources Parentales ?

Alexandre Pinto : En tant que responsable coordinateur de crèches, j’accompagne chaque jour les parents et cherche à répondre aux interrogations qu’ils peuvent avoir vis-à-vis de l’éducation de leurs enfants.

Mais force est de reconnaître qu’ils sont souvent pris par le quotidien (le plus grand à aller chercher à l’école, le tout-petit qui se met à pleurer parce qu’il a faim, le bain à donner, les courses à faire…) et qu’ils n’ont pas toujours la disponibilité que les réponses à de telles interrogations requièrent.

C’est pourquoi, avec d’autres responsables de crèches, il nous est apparu intéressant et enrichissant de proposer aux parents un temps d’échange sur un thème défini, sans enfant, animé par la responsable des valeurs pédagogiques Zazzen et des responsables de crèches.

Magazen : Quels thèmes avez-vous choisi ? Sous quelle forme se tiendront ces ateliers Ressources Parentales ?

AP : Nous avons envoyé avant l’été dernier un questionnaire à toutes les familles clientes de Zazzen les invitant à préciser leurs besoins, à définir les thématiques qu’elles espéraient voir aborder en priorité et à fixer la fréquence à laquelle elles souhaitaient que ces soirées aient lieu.

Voici les trois grandes thématiques qui ont rallié les suffrages les plus nombreux :

  • La pédagogie active à la maison
  • La gestion des émotions de l’enfant
  • La communication positive

L’objectif est de donner aux parents des idées de comportements à adopter et d’activités à proposer à leurs enfants et de leur permettre de les expérimenter eux-mêmes, de sorte qu’ils deviennent des « parents-chercheurs », en capacité de les élaborer de manière autonome. Nous les invitons pour ce faire à se mettre à la place de leur enfant, à adopter son point de vue, sa perception du monde.

Ces soirées ateliers pourront débuter par un film, un documentaire ou la présentation de tout autre support. Nous allierons théorie… et pratique, par exemple en proposant aux parents de manipuler du matériel pédagogique disponible dans le commerce. Nous proposerons aussi des supports de réflexion tels que des livres ou des articles.

Magazen : Quand la première soirée d’échange sera-t-elle organisée ?

Elle aura lieu le jeudi 24 janvier 2019 et aura pour thème : « la pédagogie active à la maison ».

Animée par Valérie Mirault, responsable des valeurs pédagogiques, éducatrice de jeunes enfant et éducatrice Montessori, Alexandre Pinto et Anne-Cécile Langet, tous deux responsables coordinateurs de crèches et éducateurs de jeunes enfants, cette première soirée atelier « Ressources parentales » permettra d’aborder l’accompagnement de l’enfant en pédagogie active au quotidien, à la maison.

Elle sera l’occasion d’explorer avec les heureux participants ce qu’englobe cette pédagogie, quel intérêt elle présente pour l’enfant et de quelle manière il est possible de la mettre en œuvre dans la vie courante, riche en occasions d’apprentissages.

Deux autres soirées ateliers Ressources parentales auront lieu entre février et juin 2019. (Les dates seront communiquées prochainement.)

Magazen : Combien de places seront disponibles ?

Le nombre de place sera limité à 15 personnes pour favoriser les échanges. L’inscription se fera directement via notre site Zazzen.

Magazen : Où se tiendront ces temps d’échange ?

Les soirées ateliers Ressources Parentales se dérouleront à l’Institut des éducateurs, le centre de formation dédié aux métiers de la petite enfance et de l’enfance du groupe Zazzen.

Il se situe près du métro Alésia (ligne 4), 4 rue de Chatillon 75014 Paris.

Nous accueillerons les parents de 19h30 à 22h.

Ces soirées ateliers sont gratuitement accessibles aux familles clientes Zazzen.

Engagés dans l'accompagnement à la parentalité, Alexandre Pinto, Valérie Mirault et Anne-Cécile Langet sont très enthousiastes à l’idée de pouvoir proposer des temps d’échanges parentaux en petits groupes. Ils vous donnent rendez-vous en janvier prochain !

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Les jouets sont-ils sexistes ?

Article du 4 novembre 2018

Les jouets sont-ils sexistes ?

À l’approche de Noël, les catalogues de jeux pour enfants inondent nos boites à lettres. La présentation et la sélection de jouets proposés, encore souvent catégorisés dans des pages roses et bleues, revêtent-elles un caractère sexiste ?

Le sexisme, rappelons-le, est une attitude ou une idéologie discriminatoire fondée sur le sexe. Ce terme, calqué sur « racisme », est apparu dans les années 1960 avec le nouvel essor du féminisme. Il exprime une idéologie qui repose sur l'idée que les femmes sont inférieures aux hommes. Il conduit à la discrimination entre les femmes et les hommes.

Comment se construisent le masculin et le féminin au travers des jouets et de leurs usages ? Pourquoi le petit garçon rêve-t-il d’être médecin et la petite fille infirmière ?

Selon Mona Zegai, doctorante en sociologie spécialisée dans les jouets au regard du genre : « Les jouets "sexués" n’ont vraiment fait leur apparition que dans les années 70-80. Les marques y ont ainsi vu un moyen de vendre plus : s’il y a des jouets réservés aux filles et aux garçons, les frères et sœurs ne peuvent plus se les échanger et les parents doivent acheter deux fois plus. Avant ces années-là, aucun code couleur, aucune indication n’incitait particulièrement les enfants à se diriger vers tel ou tel jouet. Pourtant, les garçons ne jouaient déjà pas spécialement à la poupée. Certes, beaucoup de petites filles aiment sincèrement les poupées, mais ce goût ne sort pas de nulle part. Et en grandissant les garçons développent par exemple un intérêt pour la technique, car leurs jouets sont beaucoup plus complexes, et les filles un « instinct » maternel car on leur a mis un bébé dans les bras. ». Effectivement, un jouet est rarement associé à un genre particulier. Ce sont les signaux environnementaux véhiculés par la société, le commerce, le milieu familial, les professionnels de l’enfance qui déterminent si un jeu est considéré comme plus particulièrement destiné aux filles ou aux garçons.

C’est ce que Le Collectif Contre le Publisexisme et Mix Cité ont cherché à mettre en lumière dans l’ouvrage « Contre les jouets sexistes », publié en 2007. Les auteurs mettent en lumière les quatre catégories de jouets féminins correspondant aux rôles attendus des filles devenues adultes :

  • La mère, la soignante : en maternant des poupons à l’aide de kits de puériculture, en soignant enfants ou animaux avec des mallettes d’infirmière ou de vétérinaire.
  • La bonne ménagère : avec des petites cuisinières, des fers à repasser, des aspirateurs…
  • La créative : avec la musique, le chant, la danse et des boites pour fabriquer des colliers, des tableaux, de la poterie…
  • La belle et amoureuse : avec une coiffeuse, du maquillage, des bijoux, de belles robes de princesse pour le jour où son prince viendra…

Si les jeux attribués aux filles concernent souvent l’intérieur, la vie domestique, les quatre catégories de jeux proposés aux garçons touchent prioritairement l’extérieur :

  • La conquête : avec des véhicules à grande vitesse, les jeux de stratégie, les figurines de chevaliers et de pirates…
  • La technique : avec des boites de chimie ou d’astronomie, des jeux de constructions…
  • La puissance : avec ses figurines et déguisements de supers héros aux vissages impassibles…
  • La guerre : avec toutes sortes d’armes, des déguisements de cow-boy…

Les châteaux forts prévus pour les petites filles sont souvent roses ou violets, garnis de mobilier et habités par des familles tandis que ceux pour les petits garçons sont gris ou bleus, vides à l’intérieur mais avec des chevaliers, des chevaux et dragons pour défendre et conquérir. Cela illustre bien la répartition des rôles attendus…

Que l’on retrouve aussi dans les déguisements : pendant que le garçon aura un déguisement de médecin, la fille aura une panoplie d’infirmière. On retrouve bien la hiérarchie sociale ainsi que le rôle dit masculin de scientifique et celui dit féminin de soignante…

Les jouets « neutres », comme par exemple les Legos ou les Playmobil, demeurent le plus souvent considérés comme des jouets masculins. Ils se déclinent alors en « version fille » avec des couleurs se rapportant à la féminité, moins de pièces à assembler et évoquant des thèmes de famille, d’art, de soins, de shopping.

Le collectif dénonce ces fabricants, qui ne se soucient pas de la visée sexiste de leur démarche.

Que l’on soit d’accord ou non avec son analyse, force est de reconnaître qu’en tant que parents et éducateurs, il nous appartient de proposer une sélection avisée de jeux et livres aux enfants, avec la conscience de ce qu’ils façonnent dans leur construction sociale. Zazzen vous présente quelques idées…

Valérie Mirault, responsable des valeurs pédagogiques Zazzen

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